[size=30]Bonjour, qui aurait des renseignements sur cet homme ? Avec mes remerciements anticipés
[size=30]SCHAERRER Henri, Eugène[/size][/size]
Né le 13 octobre 1916 à Gwalior (Inde britannique, Inde), fusillé le 13 novembre 1941 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; ingénieur mécanicien , enseigne de vaisseau ; résistant membre du réseau Navarre-Alliance.
[size=12]Henri Schaerrer
Fils de Jacques Schaerrer et d’ Eugénie Blandin, Henri Schaerrer, citoyen suisse demeurant à Paris, fut naturalisé français en 1938.Il servit dans la Marine comme ingénieur mécanicien.
Enseigne de vaisseau, il se trouvait à Dunkerque, en poste sur le Jaguar, au moment de l’évacuation des troupes alliées en juin 1940 ; il survécut à l’explosion de son bâtiment. En juillet, à Mers-el-Kébir, le Bretagne sur lequel il servait désormais fut également coulé. De retour en France, en novembre 1940, il entra en contact avec le commandant Georges Loustaunau-Lacau " Navarre", officier nationaliste nommé par le maréchal Pétain délégué national à la Légion française des combattants qui croyait que le nouveau régime préparait la revanche et par patriotisme demanda de l’aide à Londres ; le général de Gaulle lui refusa, l’Intelligence Service en recherche de relais français accepta. Dans le réseau de renseignements "Navarre" dont Marie-Madeleine Fourcade était un pilier, futur réseau "Alliance"(avril 1941) Henri Schaerrer recrutait et multipliait les déplacements pour transporter du "courrier" et les passages de la ligne de démarcation n’hésitant pas à tuer des sentinelles allemandes en traversant la ligne. Spécialiste du renseignement à haut risque, il pénétra dans une Kommandantur pour y dérober des documents. Il rapporta de Paris les plans du premier secteur de Bretagne et de la base de Saint-Nazaire. Le 11 juillet 1941, dans une mission de repérage de sous-marins allemands, il fut arrêté en sortant de la base sous-marine de Bassens près de Bordeaux, les poches pleines de documents notamment des plans. Après des semaines de cachot passées sous un faux-nom, la Gestapo réussit à l’identifier.
Incarcéré à Bordeaux, il fut ensuite transféré à la prison deFresnes (Seine, Val-de-Marne). Le 4 novembre 1941, le tribunal militaire de la Kommandantur du Gross Paris le condamna à mort. Henri Schaerrer a été fusillé le 13 novembre 1941 au Mont-Valérien par les autorités allemandes.
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée par décision du ministre des Anciens Combattants en date du 26 juillet 1946. Il avait été fait • Compagnon de la Libération par décret du 20 janvier 1946.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Chasselay (Rhône), sur la plaque de la base sous-marine de Bordeaux et sur la Cloche commémorative du Mont-Valérien.[/size]
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen, Boîte 5, Liste S 1744 (Notes Thomas Pouty).— Site de l’Ordre de la Libération.— MémorialGenweb.
[size=30]SCHAERRER Henri, Eugène[/size][/size]
Né le 13 octobre 1916 à Gwalior (Inde britannique, Inde), fusillé le 13 novembre 1941 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; ingénieur mécanicien , enseigne de vaisseau ; résistant membre du réseau Navarre-Alliance.
[size=12]Henri Schaerrer
Fils de Jacques Schaerrer et d’ Eugénie Blandin, Henri Schaerrer, citoyen suisse demeurant à Paris, fut naturalisé français en 1938.Il servit dans la Marine comme ingénieur mécanicien.
Enseigne de vaisseau, il se trouvait à Dunkerque, en poste sur le Jaguar, au moment de l’évacuation des troupes alliées en juin 1940 ; il survécut à l’explosion de son bâtiment. En juillet, à Mers-el-Kébir, le Bretagne sur lequel il servait désormais fut également coulé. De retour en France, en novembre 1940, il entra en contact avec le commandant Georges Loustaunau-Lacau " Navarre", officier nationaliste nommé par le maréchal Pétain délégué national à la Légion française des combattants qui croyait que le nouveau régime préparait la revanche et par patriotisme demanda de l’aide à Londres ; le général de Gaulle lui refusa, l’Intelligence Service en recherche de relais français accepta. Dans le réseau de renseignements "Navarre" dont Marie-Madeleine Fourcade était un pilier, futur réseau "Alliance"(avril 1941) Henri Schaerrer recrutait et multipliait les déplacements pour transporter du "courrier" et les passages de la ligne de démarcation n’hésitant pas à tuer des sentinelles allemandes en traversant la ligne. Spécialiste du renseignement à haut risque, il pénétra dans une Kommandantur pour y dérober des documents. Il rapporta de Paris les plans du premier secteur de Bretagne et de la base de Saint-Nazaire. Le 11 juillet 1941, dans une mission de repérage de sous-marins allemands, il fut arrêté en sortant de la base sous-marine de Bassens près de Bordeaux, les poches pleines de documents notamment des plans. Après des semaines de cachot passées sous un faux-nom, la Gestapo réussit à l’identifier.
Incarcéré à Bordeaux, il fut ensuite transféré à la prison deFresnes (Seine, Val-de-Marne). Le 4 novembre 1941, le tribunal militaire de la Kommandantur du Gross Paris le condamna à mort. Henri Schaerrer a été fusillé le 13 novembre 1941 au Mont-Valérien par les autorités allemandes.
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée par décision du ministre des Anciens Combattants en date du 26 juillet 1946. Il avait été fait • Compagnon de la Libération par décret du 20 janvier 1946.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Chasselay (Rhône), sur la plaque de la base sous-marine de Bordeaux et sur la Cloche commémorative du Mont-Valérien.[/size]
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen, Boîte 5, Liste S 1744 (Notes Thomas Pouty).— Site de l’Ordre de la Libération.— MémorialGenweb.