André Grandclément, chef de l'OCM est arrêté à Paris le 19 septembre ... et présenté au sous-lieutenant Dhose au SD du Bouscat le 23 septembre 1943.
Pour rappel : Source Wikipedia !
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1939
À la déclaration de guerre, bien que réformé à 100 %, il obtient d’être déclaré « bon pour le service ». À la fin de l'année, il rencontre Lucette Tartas qui a eu un fils, Christian, né vers 1930 de son premier mari, Philippe Rigou.
1940
En février 1940, il rejoint son unité, le 5e R.I.C.. En mai, il s'illustre dans les Ardennes, lors de la bataille de Stonne, et il est cité à l'ordre de la division pour son action3. À l’armistice de juin 1940, il est pendant quelque temps proche de la position collaborationniste de Vichy4. Fin août, son unité étant démobilisée, il retourne à Bordeaux et reprend ses activités dans les assurances.
1941
Si Grandclément est anticommuniste, la politique servile de Vichy à l’égard des Allemands finit par l’écœurer. Il tourne définitivement le dos à la Révolution nationale et entre dans la Résistance, comme le fera plus tard le colonel de La Rocque.
1942
Au printemps 1942, Alain Boyau lui propose, au nom du général Jouffrault (son oncle) et au nom de Marc O'Neill (son ami d'enfance), de devenir le chef du réseau de Résistance Organisation civile et militaire (OCM) pour la région B, c’est-à-dire le sud-ouest. Entré en résistance sous le nom de guerre de « Bernard », il est chargé, pour ses débuts, de prendre contact avec tous les petits groupes épars dans la région et de les rassembler au sein d'une organisation qu'il baptise « France vivra ». En octobre, il engage comme secrétaire une cousine de Lucette, Arlette Caussé, pour la faire échapper au STO.
1943
Le 20 janvier 1943, il épouse Lucette Tartas. Claude de Baissac, chef du réseau SCIENTIST du SOE, est informé par France Antelme de l'existence à Bordeaux de la très forte organisation de résistance, dirigée par Grandclément et désireuse de recevoir armes et matériel. Le contact est établi et l'entente vite réalisée : Grandclément apporte ses groupes et ses contacts avec l’OCM, et Claude de Baissac apporte les moyens du SOE, c'est-à-dire les armes qu'il fait venir d'Angleterre par parachutage. En avril, l'appartement de Grandclément, cours de Verdun, devient un véritable salon où se retrouvent, pour parler de résistance entre amis, de Baissac et Lise de Baissac, Roger Landes (opérateur radio de SCIENTIST), Jean Renaud-Dandicolle, Jouffrault père et fils, Charles Corbin, Roland Chazeau, Maleyran, Charles Hayes.
En juillet 1943, un de ses adjoints, Christian Fossard, est arrêté par le commissaire Poinsot, qui le livre à Friedrich Dohse, le chef de la Gestapo à Bordeaux. Fossard parle et livre notamment l'adresse de Grandclément. À la fin du mois, les Allemands découvrent le fichier des membres du réseau, ce qui provoque de nombreuses arrestations. Grandclément, alors à Paris, échappe au coup de filet. Le 19 septembre, Grandclément est finalement arrêté à Paris et transféré à Bordeaux. Dohse l'interroge et lui montre ce qu'il sait depuis la chute du réseau Prosper-PHYSICIAN. Constatant son anticommunisme viscéral, Dohse propose à Grandclément un pacte : qu'il livre les dépôts d'armes et ses hommes arrêtés seront libérés. Couvert par son chef, le lieutenant Kunesh, Dohse accorde quelques heures de liberté à Grandclément pour convaincre ses subordonnés. Charles Corbin « Police » accepte. Roger Landes y est opposé. Grandclément propose d'informer l'OCM et Londres. Il envoie Marcel Defence auprès de Marc O'Neill. La réponse, condamnant Grandclément, ne viendra que bien plus tard, en juillet. L'accord est appliqué : des stocks d'armes sont livrés. Une centaine d'hommes sont libérés et des arrestations prévues sont annulées. Grandclément négocie avec Dohse la transformation de ses réseaux en « maquis blancs » destinés à lutter non plus contre les Allemands mais contre les communistes après le départ des troupes allemandes.
En octobre, le colonel Rollot, à Alger, envoie le DMR Claude Bonnier « Hypoténuse ». En novembre. Dohse accorde à Grandclément un nouveau jour de sortie, au cours duquel il fait connaître la demande de Dohse de rencontrer son successeur, le commandant Eugène Camplan5, en vue de préparer une rencontre entre le colonel Machule, chef du KdS de Bordeaux, et le général Giraud. En décembre, deux émissaires se rendent en Algérie, avec l'accord tacite de Dohse, afin de soumettre le projet de pacte à l'approbation du général de Gaulle.
1944
En janvier 1944, le pacte est soumis au général de Gaulle, qui le refuse et fait emprisonner les émissaires. Le 4 juillet, Londres envoie un message par la BBC : « Attention, Grandclément, Noël et Renaudin sont des traîtres ». Le 28 juillet 1944, Grandclément, sa femme Lucette, son adjoint Marc Duluguet, sont exécutés par des agents britanniques et résistants français, sur ordre de Roger Landes, dit « Aristide », devenu chef du réseau ACTOR du SOE depuis mars.
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1939
À la déclaration de guerre, bien que réformé à 100 %, il obtient d’être déclaré « bon pour le service ». À la fin de l'année, il rencontre Lucette Tartas qui a eu un fils, Christian, né vers 1930 de son premier mari, Philippe Rigou.
1940
En février 1940, il rejoint son unité, le 5e R.I.C.. En mai, il s'illustre dans les Ardennes, lors de la bataille de Stonne, et il est cité à l'ordre de la division pour son action3. À l’armistice de juin 1940, il est pendant quelque temps proche de la position collaborationniste de Vichy4. Fin août, son unité étant démobilisée, il retourne à Bordeaux et reprend ses activités dans les assurances.
1941
Si Grandclément est anticommuniste, la politique servile de Vichy à l’égard des Allemands finit par l’écœurer. Il tourne définitivement le dos à la Révolution nationale et entre dans la Résistance, comme le fera plus tard le colonel de La Rocque.
1942
Au printemps 1942, Alain Boyau lui propose, au nom du général Jouffrault (son oncle) et au nom de Marc O'Neill (son ami d'enfance), de devenir le chef du réseau de Résistance Organisation civile et militaire (OCM) pour la région B, c’est-à-dire le sud-ouest. Entré en résistance sous le nom de guerre de « Bernard », il est chargé, pour ses débuts, de prendre contact avec tous les petits groupes épars dans la région et de les rassembler au sein d'une organisation qu'il baptise « France vivra ». En octobre, il engage comme secrétaire une cousine de Lucette, Arlette Caussé, pour la faire échapper au STO.
1943
Le 20 janvier 1943, il épouse Lucette Tartas. Claude de Baissac, chef du réseau SCIENTIST du SOE, est informé par France Antelme de l'existence à Bordeaux de la très forte organisation de résistance, dirigée par Grandclément et désireuse de recevoir armes et matériel. Le contact est établi et l'entente vite réalisée : Grandclément apporte ses groupes et ses contacts avec l’OCM, et Claude de Baissac apporte les moyens du SOE, c'est-à-dire les armes qu'il fait venir d'Angleterre par parachutage. En avril, l'appartement de Grandclément, cours de Verdun, devient un véritable salon où se retrouvent, pour parler de résistance entre amis, de Baissac et Lise de Baissac, Roger Landes (opérateur radio de SCIENTIST), Jean Renaud-Dandicolle, Jouffrault père et fils, Charles Corbin, Roland Chazeau, Maleyran, Charles Hayes.
En juillet 1943, un de ses adjoints, Christian Fossard, est arrêté par le commissaire Poinsot, qui le livre à Friedrich Dohse, le chef de la Gestapo à Bordeaux. Fossard parle et livre notamment l'adresse de Grandclément. À la fin du mois, les Allemands découvrent le fichier des membres du réseau, ce qui provoque de nombreuses arrestations. Grandclément, alors à Paris, échappe au coup de filet. Le 19 septembre, Grandclément est finalement arrêté à Paris et transféré à Bordeaux. Dohse l'interroge et lui montre ce qu'il sait depuis la chute du réseau Prosper-PHYSICIAN. Constatant son anticommunisme viscéral, Dohse propose à Grandclément un pacte : qu'il livre les dépôts d'armes et ses hommes arrêtés seront libérés. Couvert par son chef, le lieutenant Kunesh, Dohse accorde quelques heures de liberté à Grandclément pour convaincre ses subordonnés. Charles Corbin « Police » accepte. Roger Landes y est opposé. Grandclément propose d'informer l'OCM et Londres. Il envoie Marcel Defence auprès de Marc O'Neill. La réponse, condamnant Grandclément, ne viendra que bien plus tard, en juillet. L'accord est appliqué : des stocks d'armes sont livrés. Une centaine d'hommes sont libérés et des arrestations prévues sont annulées. Grandclément négocie avec Dohse la transformation de ses réseaux en « maquis blancs » destinés à lutter non plus contre les Allemands mais contre les communistes après le départ des troupes allemandes.
En octobre, le colonel Rollot, à Alger, envoie le DMR Claude Bonnier « Hypoténuse ». En novembre. Dohse accorde à Grandclément un nouveau jour de sortie, au cours duquel il fait connaître la demande de Dohse de rencontrer son successeur, le commandant Eugène Camplan5, en vue de préparer une rencontre entre le colonel Machule, chef du KdS de Bordeaux, et le général Giraud. En décembre, deux émissaires se rendent en Algérie, avec l'accord tacite de Dohse, afin de soumettre le projet de pacte à l'approbation du général de Gaulle.
1944
En janvier 1944, le pacte est soumis au général de Gaulle, qui le refuse et fait emprisonner les émissaires. Le 4 juillet, Londres envoie un message par la BBC : « Attention, Grandclément, Noël et Renaudin sont des traîtres ». Le 28 juillet 1944, Grandclément, sa femme Lucette, son adjoint Marc Duluguet, sont exécutés par des agents britanniques et résistants français, sur ordre de Roger Landes, dit « Aristide », devenu chef du réseau ACTOR du SOE depuis mars.