Le Régiment des Landes
Bonsoir à Toutes et à Tous,
Quelqu'un a t-il entendu parlé du "Régiment des Landes" qui était basé à Aires-sur-Adour en 1940 ?
Pour ce sujet, j'aimerais que quelqu'un puisse confirmer les lignes qui vont suivre. Je souhaite aussi trouver de plus amples informations (adresse, logistique, moyens, etc.).
A vos plumes et merci d'avance.
En juillet 1940, les unités françaises qui se trouvent au sud de la ligne de démarcation sont en attente des directives de réorganisation : les réservistes seront démobilisés tandis que les éléments d'active sont provisoirement regroupés, dans chaque département, en un régiment ou bataillon destiné à assurer le maintien de l'ordre.
Dans le département des Landes, ce sera donc le Régiment (ou Bataillon) des Landes.
Son recrutement semble avoir été surtout assuré par les 236e et 274e RI de la 237e DLI, dissous les 4 et 5 août 1940 et dont les éléments furent versés au Régiment des Landes [GUF III, p. 254].
Il est ensuite entré dans la formation du 18e RI de l'armée d'armistice.
Source : Sicard, Jacques. «L’infanterie de l’armée de l’Armistice et ses insignes, 1re partie.» Militaria, LXXXIII, Juin 1992, 46-51.
Dans le cadre de l’Armée d’Armistice (01/09/40-29/11/42), le 18e RI est formé le 1er Septembre 1940 à partir de trois unités dissoutes :
Les régiments d’Infanterie :
- des Hautes Pyrénées
- des Basses Pyrénées
- des Landes
Qui donnerons chacun naissance à un Bataillon :
- le I / 18 à Tarbes
- le II / 18 à Idron (près de Pau)
- le III / 18 à Aires sur Adour
Cette Unité a été dissoute le 1er Septembre 1940 et a donné naissance au 3e Bataillon du 18e RI (Cdt Thomas) basé à Aires-sur-Adour.
Le 25 Novembre 1940 le 18e RI entre dans la formation de la 17e Division militaire dont le PC est à Toulouse.
Source : Colonel Claude CHICHER Président de l’Amicale du 18e RI (20 Mai 2008)
Le Régiment des Landes était aussi, pendant l'été 1940 le "Centre de Démobilisation du Canton de Aires-sur-Adour", selon fiche de démobilisation trouvée dans les archives de mon père.
L'Histoire a oublié ce Régiment et cet épisode, même à Aires-sue-Adour.
A bientôt
Jean-Charles
Bonsoir à Toutes et à Tous,
Quelqu'un a t-il entendu parlé du "Régiment des Landes" qui était basé à Aires-sur-Adour en 1940 ?
Pour ce sujet, j'aimerais que quelqu'un puisse confirmer les lignes qui vont suivre. Je souhaite aussi trouver de plus amples informations (adresse, logistique, moyens, etc.).
A vos plumes et merci d'avance.
En juillet 1940, les unités françaises qui se trouvent au sud de la ligne de démarcation sont en attente des directives de réorganisation : les réservistes seront démobilisés tandis que les éléments d'active sont provisoirement regroupés, dans chaque département, en un régiment ou bataillon destiné à assurer le maintien de l'ordre.
Dans le département des Landes, ce sera donc le Régiment (ou Bataillon) des Landes.
Son recrutement semble avoir été surtout assuré par les 236e et 274e RI de la 237e DLI, dissous les 4 et 5 août 1940 et dont les éléments furent versés au Régiment des Landes [GUF III, p. 254].
Il est ensuite entré dans la formation du 18e RI de l'armée d'armistice.
Source : Sicard, Jacques. «L’infanterie de l’armée de l’Armistice et ses insignes, 1re partie.» Militaria, LXXXIII, Juin 1992, 46-51.
Dans le cadre de l’Armée d’Armistice (01/09/40-29/11/42), le 18e RI est formé le 1er Septembre 1940 à partir de trois unités dissoutes :
Les régiments d’Infanterie :
- des Hautes Pyrénées
- des Basses Pyrénées
- des Landes
Qui donnerons chacun naissance à un Bataillon :
- le I / 18 à Tarbes
- le II / 18 à Idron (près de Pau)
- le III / 18 à Aires sur Adour
Cette Unité a été dissoute le 1er Septembre 1940 et a donné naissance au 3e Bataillon du 18e RI (Cdt Thomas) basé à Aires-sur-Adour.
Le 25 Novembre 1940 le 18e RI entre dans la formation de la 17e Division militaire dont le PC est à Toulouse.
Source : Colonel Claude CHICHER Président de l’Amicale du 18e RI (20 Mai 2008)
Le Régiment des Landes était aussi, pendant l'été 1940 le "Centre de Démobilisation du Canton de Aires-sur-Adour", selon fiche de démobilisation trouvée dans les archives de mon père.
L'Histoire a oublié ce Régiment et cet épisode, même à Aires-sue-Adour.
A bientôt
Jean-Charles