Bonjour à vous les passionnés d'histoire(s) ,
Je lance un avis de recherche concernant le déroulement et peut-être l'identification du groupe et/ou des protagonistes liés à la réception de l'avion et de son équipage dont faisait partie mon parent dans la période du 10 au 24 novembre 1944 dans le secteur de Bordeaux.
Je vous livre un résumé des faits :
Le First Lieutenant Harry Generaux officier pilote dans la 601ème escadrille du 398ème groupe de Bombardement de la 8ème Air Force ,basé à Nuthampstead Airfield , à décollé ce Vendredi 10 Novembre 1944 au matin joignant une formation de 36 appareils dans le but de bombarder Cologne.
Au cours de la mission lors du passage au dessus de l'objectif le bombardier B17 essuie un feu nourri de la Flak qui lui occasionne plusieurs avaries ( explosion d'un réservoir d'oxygène, dérive hors service, tourelle ventrale HS , divers départs de feu) ainsi que la mise hors de combat de certains membres de l'équipage suite au choc émotionnel, le navigateur notamment.
Suite à de brusques manoeuvres l'appareil se voit obligé de quitter sa formation.
Le commandant prend ainsi la décision de rentrer au plus court vers sa base en Angleterre, l'appareil traverse une bande de terre qui est considérée comme faisant partie de la Belgique ou du nord de la France avant de se retrouver au dessus de la mer.
Le navigateur étant choqué et la dérive hors service , l'appareil se trouva grandement dévié au sud par un fort vent de Nord et vola ainsi "longtemps" au dessus de l'eau.
Le commandant de bord étant incapable d'estimer la distance jusqu'en Angleterre et le niveau de carburant baissant très rapidement , il décida de faire demi tour cap à l'est pour rejoindre les côtes de France et tenter un atterrissage d'urgence.
Volant à 1000 pieds d'altitude , tout l'équipage du B17 est mis à contribution pour tenter de repérer un terrain favorable le plus rapidement possible, la nuit approchant.
C'est à ce moment que le lieutenant déclara avoir aperçu une fusée de signalisation de couleur verte venant par coté et très rapidement il aperçu un terrain d'aviation dont deux pistes semblaient endommagées et couvertes de débris entourées de bâtiments détruits.
Il distingua ensuite une troisième "piste" semble-t-il en bon état et après deux passages sur zone ne vit âme qui vive.
L' atterrissage se passa sans encombre.
Quasi instantanément un groupe de personnes semblant "sortir de nulle part" encercla l'appareil.
Ils étaient habillés en civil et un membre du groupe parlant un anglais approximatif déclara à l'équipage qu'ils se trouvent dans le sud-ouest de la France, à côté de Bordeaux.
Le lieutenant se vit demander son nom ce qui fit déclarer aux autres Français présents "il s'appelle Generaux , c'est un Français ".
L'appareil et son équipage venait aparament d'être "réceptionné" dans le refuge des Forces Françaises Libres qui indiquèrent que les soldats allemands avaient quitté la zone 3 jours auparavant.
L'équipage fut transferré "en ville" où il a pu se restaurer et se reposer dans un genre d'"hôtel" .
Les FFL aidèrent l'équipage du B17 à assurer les réparations de jour et en font la surveillance la nuit "dans l'éventualité du retour des soldats allemands".
Tout s'arrangait pour les américains mais toujours pas d'essence pour l'avion .
Harry Généraux tenta de trouver une solution pour joindre sa hiérarchie en Angleterre mais sans succès ( lignes téléphoniques et services postaux HS ).
Après deux semaines, des individus débrouillards faisant partie des FFL annoncèrent s'être procuré du carburant pour l'avion.
Ils ont prétendu avoir volé l'essence aux soldats allemands.
Bien que l'essence était destinée à alimenter les automobiles, Harry était très heureux d'accepter ce "cadeau" et l'équipage a fait du mieux qu'il a pu pour faire démarrer les moteurs du B17 .
Enfin l'appareil fût "prêt" et le commandant prépara son vol de retour cap au nord , sans carte ni bulletin météo .
Le décollage eu lieu sous un ciel maussade et se dégradant au fur et à mesure que le B17 s'éloignait de Bordeaux ,ce qui l'obligea à voler assez bas pour se repérer malgré la surconsommation de carburant occasionnée.
Malgré tout, le niveau d'essence n'était pas considéré comme suffisant pour retourner en Angleterre.
L'équipage fut à nouveau sensibilisé à repérer et signaler au pilote de possible terrains d'atterrissage.
Heureusement pour l'équipage , ils trouvèrent un aérodrome en service utilisé pour les avions de transports Douglas C47; ils furent reçus pour le dîner d'action de grâce (Thanksgiving) en ce jeudi 23 novembre 1944.
L'appareil put ainsi être ravitaillé et repartir vers sa base d'origine en Angleterre.
Merci d'avance pour vos commentaires
Dans l'attente de vos post
Salutations
GGeneraux
Je lance un avis de recherche concernant le déroulement et peut-être l'identification du groupe et/ou des protagonistes liés à la réception de l'avion et de son équipage dont faisait partie mon parent dans la période du 10 au 24 novembre 1944 dans le secteur de Bordeaux.
Je vous livre un résumé des faits :
Le First Lieutenant Harry Generaux officier pilote dans la 601ème escadrille du 398ème groupe de Bombardement de la 8ème Air Force ,basé à Nuthampstead Airfield , à décollé ce Vendredi 10 Novembre 1944 au matin joignant une formation de 36 appareils dans le but de bombarder Cologne.
Au cours de la mission lors du passage au dessus de l'objectif le bombardier B17 essuie un feu nourri de la Flak qui lui occasionne plusieurs avaries ( explosion d'un réservoir d'oxygène, dérive hors service, tourelle ventrale HS , divers départs de feu) ainsi que la mise hors de combat de certains membres de l'équipage suite au choc émotionnel, le navigateur notamment.
Suite à de brusques manoeuvres l'appareil se voit obligé de quitter sa formation.
Le commandant prend ainsi la décision de rentrer au plus court vers sa base en Angleterre, l'appareil traverse une bande de terre qui est considérée comme faisant partie de la Belgique ou du nord de la France avant de se retrouver au dessus de la mer.
Le navigateur étant choqué et la dérive hors service , l'appareil se trouva grandement dévié au sud par un fort vent de Nord et vola ainsi "longtemps" au dessus de l'eau.
Le commandant de bord étant incapable d'estimer la distance jusqu'en Angleterre et le niveau de carburant baissant très rapidement , il décida de faire demi tour cap à l'est pour rejoindre les côtes de France et tenter un atterrissage d'urgence.
Volant à 1000 pieds d'altitude , tout l'équipage du B17 est mis à contribution pour tenter de repérer un terrain favorable le plus rapidement possible, la nuit approchant.
C'est à ce moment que le lieutenant déclara avoir aperçu une fusée de signalisation de couleur verte venant par coté et très rapidement il aperçu un terrain d'aviation dont deux pistes semblaient endommagées et couvertes de débris entourées de bâtiments détruits.
Il distingua ensuite une troisième "piste" semble-t-il en bon état et après deux passages sur zone ne vit âme qui vive.
L' atterrissage se passa sans encombre.
Quasi instantanément un groupe de personnes semblant "sortir de nulle part" encercla l'appareil.
Ils étaient habillés en civil et un membre du groupe parlant un anglais approximatif déclara à l'équipage qu'ils se trouvent dans le sud-ouest de la France, à côté de Bordeaux.
Le lieutenant se vit demander son nom ce qui fit déclarer aux autres Français présents "il s'appelle Generaux , c'est un Français ".
L'appareil et son équipage venait aparament d'être "réceptionné" dans le refuge des Forces Françaises Libres qui indiquèrent que les soldats allemands avaient quitté la zone 3 jours auparavant.
L'équipage fut transferré "en ville" où il a pu se restaurer et se reposer dans un genre d'"hôtel" .
Les FFL aidèrent l'équipage du B17 à assurer les réparations de jour et en font la surveillance la nuit "dans l'éventualité du retour des soldats allemands".
Tout s'arrangait pour les américains mais toujours pas d'essence pour l'avion .
Harry Généraux tenta de trouver une solution pour joindre sa hiérarchie en Angleterre mais sans succès ( lignes téléphoniques et services postaux HS ).
Après deux semaines, des individus débrouillards faisant partie des FFL annoncèrent s'être procuré du carburant pour l'avion.
Ils ont prétendu avoir volé l'essence aux soldats allemands.
Bien que l'essence était destinée à alimenter les automobiles, Harry était très heureux d'accepter ce "cadeau" et l'équipage a fait du mieux qu'il a pu pour faire démarrer les moteurs du B17 .
Enfin l'appareil fût "prêt" et le commandant prépara son vol de retour cap au nord , sans carte ni bulletin météo .
Le décollage eu lieu sous un ciel maussade et se dégradant au fur et à mesure que le B17 s'éloignait de Bordeaux ,ce qui l'obligea à voler assez bas pour se repérer malgré la surconsommation de carburant occasionnée.
Malgré tout, le niveau d'essence n'était pas considéré comme suffisant pour retourner en Angleterre.
L'équipage fut à nouveau sensibilisé à repérer et signaler au pilote de possible terrains d'atterrissage.
Heureusement pour l'équipage , ils trouvèrent un aérodrome en service utilisé pour les avions de transports Douglas C47; ils furent reçus pour le dîner d'action de grâce (Thanksgiving) en ce jeudi 23 novembre 1944.
L'appareil put ainsi être ravitaillé et repartir vers sa base d'origine en Angleterre.
Merci d'avance pour vos commentaires
Dans l'attente de vos post
Salutations
GGeneraux