Bonjour à toutes et à tous.
Je vous soumets une énigme historique qui jusqu'à présent n'avait pas trouvé de réponse tangible ...
La réponse est à la fin !
La scène se passe le 26 juin 1940 à l'entrée du pont routier de Saint André de Cubzac .... Un drapeau blanc constitué d'un rideau détaché d'une fenêtre des environs flotte au bout d'un bambou ...
Jusque là, rien d'étonnant puisque l'armistice est entré en vigueur et que Bordeaux a été déclarée quelques heures plus tôt "ville ouverte" .... Là ou celà devient intéréssant c'est que le chenillé en question est un véhicule belge ! un T13 du type 3 ...
Après quelques recherches, il s'avère que la 7 ième division repliée sur Malestroit (Morbihan) puis Saint Simon (Landes/Gers) représentait la meilleure explication de la présence de ce véhicule à Saint André de Cubzac ...
Mais là où le problème se pose c'est que le véhicule est immatriculé dans ...... le civil !!!
La plaque minéralogique 346 639 n'est pas une plaque militaire belge mais bel et bien enregistré comme un véhicule du commun des mortels en préfecture!
En relisant des thèses sur les chenillés T13, je suis tombé sur celle ci que je vous invite à lire ..
https://dial.uclouvain.be/downloader/downloader.php?pid=thesis%3A10081&datastream=PDF_01&cover=cover-mem
La réponse est que ce sont les ouvriers belges de l'usine royale d'armement qui ont fui les combats et ont donc pris part à l'Exode de 1940 à bord des chenillettes qu'ils fabriquaient ! Plus de 1000 kilomètres sur les routes de France ... pour arriver près de Bordeaux ...
L'histoire ne dit pas pourquoi l'une des chenilles est plus courte à droite mais nous pouvons deviner qu'il s'agit d'un assemblage en urgence à l'usine. Ou alors illusion d'optique ?
Une autre photo nous montre une chenille intacte sur un engin au même endroit ... est ce vraiment le même ? ainsi qu'un autre T13 ... et ce que sont devenus les équipages ... Toute information est la bienvenue !
Je vous soumets une énigme historique qui jusqu'à présent n'avait pas trouvé de réponse tangible ...
La réponse est à la fin !
La scène se passe le 26 juin 1940 à l'entrée du pont routier de Saint André de Cubzac .... Un drapeau blanc constitué d'un rideau détaché d'une fenêtre des environs flotte au bout d'un bambou ...
Jusque là, rien d'étonnant puisque l'armistice est entré en vigueur et que Bordeaux a été déclarée quelques heures plus tôt "ville ouverte" .... Là ou celà devient intéréssant c'est que le chenillé en question est un véhicule belge ! un T13 du type 3 ...
Après quelques recherches, il s'avère que la 7 ième division repliée sur Malestroit (Morbihan) puis Saint Simon (Landes/Gers) représentait la meilleure explication de la présence de ce véhicule à Saint André de Cubzac ...
Mais là où le problème se pose c'est que le véhicule est immatriculé dans ...... le civil !!!
La plaque minéralogique 346 639 n'est pas une plaque militaire belge mais bel et bien enregistré comme un véhicule du commun des mortels en préfecture!
En relisant des thèses sur les chenillés T13, je suis tombé sur celle ci que je vous invite à lire ..
https://dial.uclouvain.be/downloader/downloader.php?pid=thesis%3A10081&datastream=PDF_01&cover=cover-mem
La réponse est que ce sont les ouvriers belges de l'usine royale d'armement qui ont fui les combats et ont donc pris part à l'Exode de 1940 à bord des chenillettes qu'ils fabriquaient ! Plus de 1000 kilomètres sur les routes de France ... pour arriver près de Bordeaux ...
L'histoire ne dit pas pourquoi l'une des chenilles est plus courte à droite mais nous pouvons deviner qu'il s'agit d'un assemblage en urgence à l'usine. Ou alors illusion d'optique ?
Une autre photo nous montre une chenille intacte sur un engin au même endroit ... est ce vraiment le même ? ainsi qu'un autre T13 ... et ce que sont devenus les équipages ... Toute information est la bienvenue !
Dernière édition par Erwan le Jeu 26 Aoû 2021 - 11:24, édité 4 fois