Netzsperrgruppe "Pont de Pierre"

Pendant l'occupation, sous chaque arcade, un filet en maille d'acier est disposé afin d'interdire le passage. Le franchissement du pont n'est praticable qu'aux arcades peintes en blanc et dont l'accès est contrôlé.
Ces filets ont été installés au lendemain de l'opération Frankton, en décembre 1942.
Opération commando au cours de laquelle des kayaks de mer britanniques ont réussi à remonter la Garonne, jusqu'à Bordeaux, pour y miner les navires qui y faisaient escale.

Bonsoir,
En complèment à l'article de sébastien Devière dans 39/45 mag sur les tobrouks doubles, je me demande si la photo ci dessous n'en représente pas un ... l'entrée est assez large...serait ce un tobrouk simple avec une tranchée d'accès bétonnée ?? Il semble pourtant y avoir deux ouvertures sur le dessus ... le cliché provient des archives du CNJM et est située place Bourgogne en extrémité du pont de pierre, alors seul passage pour franchir la Garonne vers bordeaux hormis le bac à royan ou Blaye donc très stratégique !! Qu'en pensez vous ?
Tchuss ! R1

Petit QUIZZ .... C'était quoi cette barraque amarrée près du pont de pierre ??

Au fait ... la réponse était : une piscine municipale en eau vive ! Eh oui un bassin sur la Garonne pour faire trempette !

Page 24 du tome 7, j'aborde la question du barrage du pont de pierre ... Vous pouvez ajouter à cette page que les postes de police à l'entrée du pont doivent être libéré le 4 mai 1943 au profit de sentinelles allemandes ! la remise des clefs doit s'effectuer après le service de journée ... En octobre, des panneaux indiquant le nouveau sens de circulation apparaissent avec bientôt de nombreux éléments de défense  ... rappelons que le fossé anti char est également en cours de creusement à la même période !

Faut avoir l’œil , bravo !

Voici une photo qui mérite le détour ....



Et voici la légende de cette phot telle que nous pouvons la découvrir à 2.50 mètres de hauteur au musée Jean Moulin à Bordeaux .... (Photo prise au téléobjectif tout de même !!)





Nous apprenons que le groupe Marc a saboté un poste téléphonique entérré ... sur la place du Pont, actuelle place Stalingrad ( Ce nom aurait fait désordre à l'époque!  )
Nous apprenons également que le pont de Pierre était barricadé par des éléments Cointets côté Bastide ...
Il convient de préciser que Lucien Nouhaux alias "Marc" est tué le 27 juillet 1944 et que c'est le commandant Sere qui prend le relai jusqu'à la Libération. Le sabotage du Pont de Pierre apparait bel et bien à l'actif du groupe Marc entre Mars et Août 1944 ...
La question qui se pose est : Que vient faire un poste téléphonique entérré à cet endroit ?? alors que les allemands disposent des maisons d'octroi transformées en bunkers ?? De plus cette construction se retrouve en première ligne alors que les maisons d'octroi présentent déjà un excellent poste avancé sur la défense qui s'organise sur l'autre rive ...



Voici les lieux tels qu'ils se présentent de nos jours ...





Qu'en pensez vous ???   

peut-être pas un poste téléphonique mais un relais téléphonique pour la liaison de Bordeaux vers? Cela pourrait se comprendre avec le passage de la Garonne,  raccordement à un réseau différent.

le groupe Marc fait sauter dans la m^me période le relais téléphonique Bordeaux-Toulouse.

C'est aussi mon avis ... Toutefois les archives du ministère de la reconstruction indiquent un grand bunker dans le quartier .... De même, les rapports du groupe Jade Amicol envoyés en angleterre en 1943 indiquent un important central téléphonique que je situerai dans l'actuel bureau de poste avenue Thiers ...  

Le seul bunker que je connaisse est celui que j'ai situé sur le plan posté précédemment ... et que j'affecte à un can anti char ... "PAK" ...

L'abri PAK en question qui ressemble à un regelbau 701 allégé !

Eric L a écrit:Faut avoir l’œil , bravo !

J'ai récupéré à Bordeaux lors de mon dernier passage la semaine dernière les bons de commande pour ces deux bunkers ... Ils ont été construits par le port autonome sur ordre des autorités allemandes !! Et en même temps que deus autres bunkers, à savoir deux tobrouks au pont ferroviaire cette fois !
Cette info est capitale car le port autonome joue le rôle de maître d'oeuvre au même titre que l'organisation Todt et les pionniers de forteresse !!

Je profite également de ce message pour apporter une précision sur "l'attaque du poste souterrain téléphonique" ... Il s'agit bel et bien d'un poste de communication civil comme l'atteste l'armoire électrique qui existe de nos jours au même endroit ..

a lire ici >> http://www.sudouest.fr/2014/08/22/le-sacrifice-et-puis-l-oubliquelques-dates-clefs-d-aout-44-1648192-2780.php

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Un soldat allemand et un guérillero espagnol ont œuvré à la libération de Bordeaux. L’histoire du premier a longtemps été oubliée, celle du second l’est encore.

• 
  
  
  
• Au cimetière de Bordeaux-Nord, les Républicains espagnols n’oublient pas Pablo Sanchez.© PHOTO 
  QUENTIN SALINIER
  
  
  

[size=21]«Salmide et Sanchez, c'est la même histoire : l'héroïsme et puis l'oubli », soupire Laure Garralaga-Lataste, présidente de l'Amicale des anciens guérilleros espagnols en France-FFI (AAGEF-FFI).
En effet. Tous deux étaient « étrangers et nos frères pourtant », et le geste de l'un comme de l'autre a été décisif au moment de la libération de Bordeaux.

Pablo Sanchez, lui, n'a pas de rue. Sans doute son geste est-il moins singulier que celui d'Henri Salmide. De lui, on ne sait rien ou si peu. Juste que, comme beaucoup d'anti-franquistes qui avaient cru trouver en France une patrie après la guerre civile, il continua le combat en s'engageant dans la 3e brigade des guérilleros du commandant Casado, une des composantes des FFI.
Le 27 août, sa brigade est une des premières à entrer dans Bordeaux peu à peu quitté par les Allemands. Ceux-ci ont laissé quelques « cadeaux » sur le pont de pierre pour couper leur retraite. Pablo Sanchez se charge d'anéantir le dispositif. C'est quand il revient rive gauche qu'il est fauché par un tir allemand depuis une grue installée porte de Bourgogne. Le 30 août, son enterrement au cimetière nord sera suivi par une foule considérable.
Depuis ? Rien, ou presque. « Avec les associations mémorielles et même un comité de soutien où figurent les associations d'anciens combattants, nous avons fait un épais dossier à base de coupures de “Sud Ouest” et de témoignages », souligne Laure Lataste. « Mais l'office des anciens combattants a refusé à Pablo le titre de “mort pour la France” au prétexte qu'il n'était pas français et qu'il ne figure pas parmi les pertes officielles des FFI. À croire qu'il passait par là et qu'il a été tué par un Allemand qui passait par là aussi. »
Les associations ont renouvelé leur demande cette année. En se disant que le 70e anniversaire, peut-être… Comme tous les ans, elles prévoient un hommage le 27 août, à 18 heures, au 53, quai Richelieu, où une vieille plaque témoigne seule du sacrifice de Pablo Sanchez, officiellement mort pour rien.[/size]

Merci , je je connaissais pas l'histoire de Pablo Sanchez.

Un autre lien de la Ligue des droits de l’Homme en Gironde

http://ldh-gironde.org/pablo-sanchez-ne-serait-donc-pas-mort-pour-la-france/



Un lien vers l'avis refusant la mention " Mort pour la France " :
http://ldh-gironde.org/wp-content/uploads/2013/05/Pablo_ONAC.pdf

Merci pour cette précision ... Par ailleurs il me semble que nous en avions déjà parlé sur le forum .... mais où ??