Les souterrains de la place Gambetta ( "Gambetta Platz")

Ces souterrains existaient bien avant guerre et existent toujours aujourd'hui ... Il s'agit ni plus ni moins que de passages piétons pour traverser la place en lieu et place des actuels passages cloutés... Ce sont des passages en "Y" installés aux extrémités et accessibles depuis la place elle même et reliant les trottoirs périphériques. En 2000, l'un d'entre eux était aménagé pour accueillir les premiers vélos en libre service qui sont aujourd'hui disséminés dans toute la ville avec des bornes de paiement !
La date de fermeture de ces passages piétons m'est inconnue !! Il semble que pendant la guerre c'était déjà le cas !! >> à vérifier !! Dans le cadre de la défense de Bordeaux en 1944, il apparait très nettement que le passage en direction du jardin public était mis à profit pour prendre en enfilade le cours Clemenceau en lien également avec les kiosques à journaux qui bordaient encore en 2000 ce même cours à l'angle Clemenceau / Intendance



Nous observons ci dessus que les rambardes métalliques existent toujours >> posées contre le mur à gauche !

Petite précision : Cette photo montre le passage en direction de Clémenceau en 1944 avec la destruction par incendie d'un panneau de propagande pour la "France nouvelle" ...

Une vue de l'une des sorties du souterrain pendant la guerre ... il apparait que ces derniers ne semblent pas très utilisés à cette époque au regard d'autres photos qui montrent très clairement que les piétons traversent la place n'importe où et n'importe comment ... comme aujourd'hui quoi !!

Merci Erwann
Les issues de ces souterrains ont , semble t il, disparu.
Quant aux accès, j'en dénombre encore trois.
Ta dernière image semble représenter le passage en direction du Cours Georges Clémenceau.
L'accès Gambetta / rue Georges Bonnac renferme des toilettes. Inaccessibles aujourd'hui.

C'est exactement ça !! Je ne connais pas le quatrième souterrain ... (avec les points d'interrogation sur mon plan !!)
Les trottoirs ont été nivelés et les accès condamnés ! Restent donc des galeries en cul de sac ou transformées en toilettes !