En 1944, le bezifferungsbereich "Bo" (secteur de défense-Bordeaux) repose sur six principales positions fortifiées installées sur les grands axes de pénétration de l'agglomération. Sur la rive droite, les axes routiers en provenance de Bouliac, Cubzac, Libourne et Branne sont pourvues de fortifications de campagne équipées de canons tchèques 80FK30(t) ainsi que des pièces de 5cm KWK.
Pour contrôler les points de passage sur la Dordogne, l'occupant va également fortifier les endroits où transitent à la fois le chemin de fer et les véhicules. Pour Libourne, ce sera bien évidemment le cas, avec une concentration de force au nord-est de la ville mais aussi sur les hauteurs de Fronsac au dessus de la presqu'île d'Arveyres. Ces points de passage sont vitaux pour acheminer des renforts ou organiser une éventuelle retraite, comme ce sera le cas à Saint André de Cubzac à l'été de 1944.
L'origine du Bezifferungsbereich "Bo" remonte à la fin de l'année 1942 quand l'état major de l'AOK1 et la FK529 chargent le Colonel Gustav Seiz d'établir un périmètre de défense de la capitale girondine. L'Oberst Seiz est alors "Wehrmachtstandortältester Bordeaux", c'est à dire le plus ancien dans la place ; Il prendra à l'automne 1943 le titre de Kommandant Von Gross Bordeaux (Commandant militaire de l'agglomération bordelaise). Pour l'aider dans sa tâche, il s'adjoint les services du commandant Monscheuer et du capitaine Schultz.
Il est prévu qu'en cas d'attaque ennemie, il pourra disposer de l'ensemble des trois armes. Le dispositif qui se met en place consiste à établir une série d'obstacles en profondeur afin de ralentir une colonne ennemie progressant vers Bordeaux et organiser les destructions et sabotages nécessaires à l'arrière. La stratégie allemande repose essentiellement sur la forteresse de l'estuaire de la Pointe de Grave et Royan qui paralyse plus efficacement l'activité du port de Bordeaux. Défendre la ville aurait immobilisé trop d'hommes et de matériel pour un résultat militaire nul. Le cas de Bordeaux est unique puisque c'est la seule ville stratégique, à la différence des autres grands ports français, à na pas être englobé dans une Festung (Forteresse). Les travaux sont réalisés sous l'égide de l'OT qui emploie plusieurs entreprises de BTP françaises. Ces mêmes entreprises seront à nouveau sollicitées par voie d'appels d'offres, pour démolir leur travail après le conflit.
Si les bunkers sont livrés avec leurs équipements standard de chauffage, de ventilation et de couchage, aucune position n'a été armée et ce seront des unités tournantes de la 708. ID, en place dans le Médoc, qui assureront un minimum d'entretien et de présence, notamment dans le nord de l'agglomération. De nombreux ouvrages renfermaient encore des matériaux de construction et des pots de peinture à la libération quand les riverains se sont aventurés à y pénétrer.
Pour contrôler les points de passage sur la Dordogne, l'occupant va également fortifier les endroits où transitent à la fois le chemin de fer et les véhicules. Pour Libourne, ce sera bien évidemment le cas, avec une concentration de force au nord-est de la ville mais aussi sur les hauteurs de Fronsac au dessus de la presqu'île d'Arveyres. Ces points de passage sont vitaux pour acheminer des renforts ou organiser une éventuelle retraite, comme ce sera le cas à Saint André de Cubzac à l'été de 1944.
L'origine du Bezifferungsbereich "Bo" remonte à la fin de l'année 1942 quand l'état major de l'AOK1 et la FK529 chargent le Colonel Gustav Seiz d'établir un périmètre de défense de la capitale girondine. L'Oberst Seiz est alors "Wehrmachtstandortältester Bordeaux", c'est à dire le plus ancien dans la place ; Il prendra à l'automne 1943 le titre de Kommandant Von Gross Bordeaux (Commandant militaire de l'agglomération bordelaise). Pour l'aider dans sa tâche, il s'adjoint les services du commandant Monscheuer et du capitaine Schultz.
Il est prévu qu'en cas d'attaque ennemie, il pourra disposer de l'ensemble des trois armes. Le dispositif qui se met en place consiste à établir une série d'obstacles en profondeur afin de ralentir une colonne ennemie progressant vers Bordeaux et organiser les destructions et sabotages nécessaires à l'arrière. La stratégie allemande repose essentiellement sur la forteresse de l'estuaire de la Pointe de Grave et Royan qui paralyse plus efficacement l'activité du port de Bordeaux. Défendre la ville aurait immobilisé trop d'hommes et de matériel pour un résultat militaire nul. Le cas de Bordeaux est unique puisque c'est la seule ville stratégique, à la différence des autres grands ports français, à na pas être englobé dans une Festung (Forteresse). Les travaux sont réalisés sous l'égide de l'OT qui emploie plusieurs entreprises de BTP françaises. Ces mêmes entreprises seront à nouveau sollicitées par voie d'appels d'offres, pour démolir leur travail après le conflit.
Si les bunkers sont livrés avec leurs équipements standard de chauffage, de ventilation et de couchage, aucune position n'a été armée et ce seront des unités tournantes de la 708. ID, en place dans le Médoc, qui assureront un minimum d'entretien et de présence, notamment dans le nord de l'agglomération. De nombreux ouvrages renfermaient encore des matériaux de construction et des pots de peinture à la libération quand les riverains se sont aventurés à y pénétrer.