Bonjour, Je cherche à contacter Erwann, administrateur, pour demander des renseignements sur les chalands LCT utilisés après guerre à Bordeaux et sur la Gironde, en vue d'un article que je prépare.
Merci de me répondre,
Jean-Yves B
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Bonjour Monsieur, j'ai tardé à vous répondre et je m'en excuse ...
Voici ce que l'on peut dire sur ces LCT parvenus à Bordeaux après guerre ...Je dois avoir quelque part dans mes archives quelques pages concernant leur achat et leur utilisation ...
En attendant voici une rarissime photo du LCT du bassin 2 avant qu'il coule !
Egalement plusieurs infos passionnantes ici :
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http://www.bassinsaflot.fr/wordpress/?p=1093#more-1093L’épave du bassin, explications
Dans notre précédente publication, chacun allait de sa version quant à la nature de l’amas de tôle et de bois, planté au milieu du bassin n°2. Il est temps de mettre fin à ce suspense insoutenable. Levons le voile sur son histoire. L'épave du chaland de débarquement repose au fond du bassin et s'étend des bouées oranges à la berge.
Ils ne gênent pas, se fondent dans le paysage, écrasés par l’imposante base sous-marine et personne ne prête vraiment attention à ces sortes de cabanons. Ce n’est ni une sandwicherie ni un décor. Et c’est bien d’une épave qu’il s’agit.Un ancien bâtiment de guerre transformé au fil du temps en un amas de tôle peinte et de bois mouillé. Un LCT MARK 4 de la Royal Navy construit entre 1942 et début 44 en Angleterre, utilisé pour le débarquement sur les plages de Normandie. 57 mètres de long. 350 tonnes. Après la guerre, le port de Bordeaux l’achète. Il sert de garde-marchandises pour alléger les navires qui circulent sur les eaux de la Gironde, puis de garage nautique entre 1953 et 1985.
Des quais, on n'aperçoit plus que le poste de pilotage émergeant de l'eau.
Autant dire que la partie immergée n’a pas chômé avant d’amerrir dans le bassin n°2 en 1986. Deux ans plus tard, une mise aux enchères du chaland ne trouve pas acquéreur. A l’abandon, le navire a ensuite été pillé. Les voleurs ont dérobé plusieurs pièces de bronze, ce qui aurait ouvert une voie d’eau à l’origine du naufrage. La partie visible correspond à la guérite haute du bâtiment, aujourd’hui abondamment illustrée. Difficile d’imaginer que l’ensemble du navire repose sous les eaux du bassin. Selon Pascal Riou, capitaine des bassins à flot, il devrait être renfloué si le budget du plan de réaménagement du port de plaisance le permet. Autant dire qu’il est encore condamné à stagner dans le bassin pour quelques temps. Au grand bonheur des canards qui en ont fait leur refuge.
Camille CHIGNAC et Julie RASPLUS