BORDEAUX- NOUVELLE AQUITAINE 1940-1944
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Cimetière Saint Bris à Villenave d'Ornon

3 participants

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Erwan

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Cimetière Saint Bris à Villenave d'Ornon Img_9212

Cimetière Saint Bris à Villenave d'Ornon Vue_ga10

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Erwan

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Une sépulture qui vaut le détour ...

>> Marò Scelto Farina Angelo, Caduto per la Patria 8 12 1940 XIX.


>> bombardement de Bacalan dans la nuit du 8 au 9 décembre 1940 ...
Question .. qui était il ?? Merci pour les précisions !


Cimetière Saint Bris à Villenave d'Ornon Xphoto10

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Erwan

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Pour info, Le Gefreiter Stalla franz que l'on apperçoit sur la photo à droite est décédé 10 06 1941 ...

(Pas facile à lire sur la photo !!...)

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Erwan

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Julien Hauser cherche les corps de soldats allemands tués pendant la guerre. Il y en aurait encore 8 000 en France


Julien Hauser fut conservateur du cimetière militaire allemand de Berneuil de 1993 à 2008. Il poursuit aujourd’hui ses recherches en tant que bénévole. © Photo


photo archives « sud ouest »

 

Ce matin d'octobre 2003, à Saint-Julien-de-Crempse, un petit village de Dordogne, des volets s'étaient fermés sur son passage. Pourtant, malgré les dénégations de quelques historiens locaux, Julien Hauser était sûr de lui : les « boches » étaient bien là. Dans ce pré que personne n'avait osé labourer depuis cinquante ans, en se mettant à plat ventre, on apercevait un léger renflement. C'est à cet endroit précis que les corps des soldats ont été retrouvés. En représailles à des exécutions de civils commises par une colonne nazie dans la commune, en septembre 1944, 17 prisonniers allemands (n'ayant rien à voir avec ces faits) avaient été extirpés des geôles de Bergerac et fusillés ici par un groupe de maquisards. « Les gens n'étaient pas très fiers de ce qu'il s'était passé. On a crevé l'abcès », résume aujourd'hui Julien Hauser.

Ce solide gaillard de 66 ans, qui vit aujourd'hui à Cognac, assure se garder de tout jugement moral. Petit-fils de déportés allemands, fils d'une mère apatride et d'un père « malgré nous » (puis déserteur), il connaît la complexité de l'Histoire. « J'ai grandi en Lorraine, où des gens avaient changé six fois de nationalité. Pendant toute mon enfance, je n'ai entendu parler que de la guerre », explique-t-il.
Le mystère du cimetière de Thiais
> L’affaire bruissait dans la presse depuis quelques jours. Hier, la Mairie de Paris a officiellement confirmé : une centaine de corps de soldats allemands de la Seconde Guerre mondiale ont été retrouvés fin avril dans le cimetière de Thiais, dans le Val-de-Marne.
> Ces corps non identifiés ont été découverts par hasard dans le cadre de la préparation du chantier de construction d’un nouvel ossuaire, par le Service départemental d’archéologie du Val-de-Marne.
> Pour l’heure, les raisons de leur présence à cet endroit restent mystérieuses. Selon les premières constatations, ils auraient été déposés entre le 15 août et la fin décembre 1944. Il est probable que les investigations et les identifications autour de ce site non répertorié dureront encore plusieurs semaines.
> Pourtant, il y a vingt ans, lorsque ce cadre désireux de fuir la vie parisienne décida de répondre à une annonce pour devenir conservateur du cimetière militaire allemand de Berneuil (Charente-Maritime), géré par une association allemande, il n'imaginait pas que cette activité le plongerait si profondément dans les tourments de la Seconde Guerre mondiale.
La « pioche » et le « sabre »
> Car il découvre que tous les soldats allemands morts sur notre territoire pendant le conflit ne reposent pas dans des cimetières. Dans les années 1950, une directive ministérielle imposait pourtant aux maires de signaler les tombes et lieux où étaient enterrés des soldats allemands. Si la plupart des élus ont joué le jeu, il reste encore aujourd'hui entre 7 000 et 8 000 soldats toujours portés disparus sur le sol français. Près de la moitié seraient des marins ou des sous-mariniers et reposeraient sous les mers. L'autre moitié se situeraient principalement dans la partie sud de la France. Au fil des années, le conservateur a entrepris de les retrouver, se transformant en détective d'un genre un peu inhabituel. « Mon prédécesseur était allemand. Moi, en tant que Français, je pouvais p
> . Mais avec les corps, parfois, un passé douloureux remonte. « Un coup de pioche est parfois perçu comme un coup de sabre. Je sais que je dérange avec mes enquêtes. Certains lieux ne sont pas en paix avec leur histoire. Il ne faut pas brusquer les gens. Un jour vient où c'est le bon moment. »
« Le ciel leur tombe sur la tête »
> En vingt ans, à force de patience et de recoupements, aidé par un solide réseau d'aviseurs, et parfois même d'un radiesthésiste ou de pompiers acceptant de procéder à un exercice de secours dans un puits ou une carrière qu'il suspecte de contenir un soldat, Julien Hauser a retrouvé des dizaines de corps dans toute la France.
> Sans, bien sûr, excuser ni expliquer les nombreuses exactions dont s'est rendue coupable l'armée allemande, les histoires qu'il exhume racontent l'ultra-violence qu'a connue notre territoire à cette période. Et les plaies parfois encore mal refermées laissées par la guerre.
> Tel le cas de ce déserteur allemand qui s'était réfugié dans l'église d'un village du Vaucluse un soir de Noël 1943 et qui fut exécuté sans autre forme de procès, puis enseveli dans un cabanon. Le village avait gardé le silence.
> « Vous ne pouvez pas éviter de remuer des choses. Lorsque vous vous présentez devant le Conseil municipal d'un petit village et que vous expliquez que vous voudriez enquêter ou fouiller sous le stade parce qu'il y a peut-être un ou plusieurs Allemands enterrés, c'est le ciel qui leur tombe sur la tête. C'est compréhensible », explique-t-il.
Dans le jardin d'un préfet
> Pour l'enquêteur, l'enjeu est donc de libérer la parole. Un exercice parfois de longue haleine. « Il y a toujours mille raisons pour ne pas parler. Mais, parfois, des gens, à la fin de leur vie, veulent soulager leur conscience. » Ainsi, cet ancien résistant qui avait fait appel à lui, expliquant avoir participé à une exécution. « Ils avaient fait prisonnier un groupe d'Allemands dans une ferme. Ils ont fait mine de les libérer, mais selon son récit, les maquis s'étaient planqués au premier étage et ont tiré dans le dos des prisonniers. Ce monsieur a été traumatisé toute sa vie. Le problème, c'est qu'aujourd'hui le terrain appartient à un ancien préfet qui ne veut pas entendre parler de fouilles. Je ne peux rien faire. »
> Julien Hauser assure avoir toujours eu le soutien de l'État français : « Notre association est reconnue d'utilité publique et, souvent, les associations d'anciens résistants participent aux cérémonies d'inhumation. Il y a eu un vrai changement de mentalité depuis la poignée de main entre Kohl et Mitterrand à l'ossuaire de Douaumont, en 1984. Les autorités ne m'ont pas mis de bâton dans les roues, même si elles n'ont pas été jusqu'à m'encourager. »


« Elle croyait qu'il avait refait sa vie avec une Française »  

Restent bien quelques affaires « sensibles ». Comme ce préau d'une ancienne école dont la chape pourrait contenir des dépouilles de soldats. « J'ai bon espoir d'arriver à dénouer l'affaire. C'est compliqué, car il est probable qu'il y ait aussi des collabos enterrés avec eux… » Par contre, dans un autre village, des vérifications sur l'existence d'un charnier relèvent selon lui de la mission impossible. « Là, c'est le mur du silence. Un élu m'a même affirmé qu'il n'y avait jamais eu de combat dans la commune, alors qu'un char se trouve toujours au milieu du village ! »
> À Saint-Julien-de-Crempse, l'édile s'était montré plus coopératif. Avec les dépouilles, Julien Hauser avait trouvé une alliance. À Darmstadt, en Allemagne, il a pu retrouver la veuve du soldat à qui elle appartenait. « Elle avait 93 ans. Lorsque je lui ai remis la bague, elle a fondu en larmes. Elle m'a dit qu'elle avait toujours pensé que son mari avait refait sa vie avec une Française. » La vieille dame s'est éteinte quelques jours plus tard.



Dernière édition par Erwann le Sam 10 Mai 2014 - 15:24, édité 1 fois

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Eric L

Eric L

Merci pour ce "témoignage"  cheers

bonzillou



très intéressant et parfois émouvant!

Erwan

Erwan
Admin
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1400 sépultures italo-allemandes ont été à ce jour répertoriées ! L'équipe du forum a identifié  10% des noms, les grades, dates et lieux de naissance et décès ainsi dans la mesure du possible leur situation en 2014 !

Cette liste apparaitra dans le tome 19 !
Je me tiens à la disposition de celui ou celle qui souhaite d'ores et déjà savoir si un membre de sa famille fait parti de la liste, étant donné que bon nombre de sépultures n'ont pas toutes été transférées à Berneuil (Charentes) dans de bonnes conditions, c'est à dire avec l'identité du soldat ! Ces derniers apparaissent de nos jours dans le carré des anonymes (fosse commune)!
Le cimetière de Talence est resté plusieurs mois à l'abandon ... et les croix en bois ont certainement  servi aux talençais à faire du feu pour se chauffer !

Pour votre information, un travail similaire a été réalisé en 1945 pour la forteresse de Pointe de Grave avec les cimetières allemands du Verdon et Soulac.

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bonzillou



Erwann a écrit:Le cimetière de Talence est resté plusieurs mois à l'abandon ...
bonjour Erwann

là tu parles de Crespy?

Bonne soirée

Pascal

Erwan

Erwan
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Le "Ehrenfriedhof Bordeaux" était installé à Villenave d'Ornon / Saint Bris de 1940 à 1943 puis transféré à Talence/ Crespy à compter de 1943 ...

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bonzillou



Erwann a écrit:Le "Ehrenfriedhof Bordeaux" était installé à Villenave d'Ornon / Saint Bris de 1940 à 1943 puis transféré à Talence/ Crespy à compter de 1943 ...
oui c'est bien ce qui me semblait.

Une voisine m'a également parlé d'un cimetière de chevaux à Crespy.  Tu recoupes cette information?

Erwan

Erwan
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??? première nouvelle !! 

Les chevaux ne ont ils pas destinés à l'équarissage ??  scratch

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bonzillou



Erwann a écrit:Les chevaux ne ont ils pas destinés à l'équarissage ??  scratch

pratique récente non?

concernant le "cimetière des chevaux" peut-être un rapport avec la présence toute proche de l'hippodrome? (actuellement Creps et lycée)

hippodrome sur lequel a d'ailleurs atterri Roland Garros en 1914.

Erwan

Erwan
Admin
Admin

La grande avenue bordant le lycée Kastler était couvert de barraquements allemands avec un toit en everite bitumé ... Certainement existe t'il un lien avec le bunker qui du coup se retrouve dans le virage devant Victor Louis à mi-chemin !! 

A creuser !!! Very Happy

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